lundi, octobre 22, 2007

Grenelle, la fac et les cafés économiques de Pessac




Dans mon premier article j’évoque l’idée d’un personnage immatériel et matériel à la fois un héros “limbomatique” que l’on peu rencontrer réellement.
Le photographe Cybernomade est ce personnage il réunit les deux mondes, il incarne une nouvelle réalité sur laquelle il serait bon de réfléchir sérieusement.
Donc me voilà, passant de l’immatérialité de mon réseau Viadeo à une rencontre réelle dans un bar de Pessac à l’occasion des cafés économiques. Sujet du jour : l’Université doit elle être gérée comme une entreprise ?

Ne connaissant pas le problème de l’Université, je fut très attentif, il m’a fallu quelques jours pour digérer ce flux d’information.

Quelques idées issues du débat:
-les statistiques indiquant l’échec supposé de 50% des étudiants de 1° année sont fausses car elle ne regardent pas le devenir de ces étudiants en supposée situation d’échec. Hors beaucoup réussissent des études brillantes dans d’autres filières.
-la dérive mécanique de l’autonomie de gestion donnée par la loi, risque d’induire des frais d’inscription de plus en plus élevés et risque ou d’endetter nos étudiants pour de nombreuses années ou de rendre la fac inaccessible au étudiants donc la famille à des revenus modeste rompant un peu plus le pacte social.
-la fac est déjà élitiste la majorité des étudiants sont issus de familles aisées.

Comme tout un chacun dans ce pays, il me semblait que les problèmes de l’université étaient tout autre (crise du logement, coût des études, manque de moyens pour la recherche, fuite des cerveaux), c’est la que je vous ressort une nouvelle Grenelle-idée :

-vu la crise du logement étudiant, l’impossibilité de concilier, les problèmes de la dette, du logement en général, et du logement étudiant, pourquoi ne pas créer des Cyber-Amphis, on pourrait donc suivre une partie des cours sur internet (télé-conférences) et par un effet mécanique, un étudiant résidant dans une autre ville que sa fac pourrait étudier depuis chez lui, dans de meilleures conditions que dans un amphi surpeuplé.
Il est bien évidant que cela ne serait pas possible dans toutes les filières, que de temps en temps l’étudiant devrait se rendre à son université, mais cela contribuerais certainement à dégager des moyens pour résoudre une partie de la crise, tout en contribuant aux politiques transversales nécessaire à la lutte pour un meilleur environnement.
Les économies générées pourraient contribuer à rendre l’Université moins élitiste.
L'avancée technologique générée et ses implications économiques contribuerais aussi en partie, à garder nos cerveaux chez nous...