vendredi, février 09, 2007

Les aveugles



Etude comparée de l’approche culturelle du droit à l’image.


Deux écoles la Française et l’Anglo-saxonne.

-Les anglo-saxons considèrent que ce qui est visible de la rue, de sa fenêtre, ainsi que les espaces publics, font parti, parce-que “tout le monde peux le voir”, des choses autorisées de photographier et de montrer.
Le Prince Charles en à fait “les frais”, si j’ose m’exprimer ainsi : Apparaissant nu à sa fenêtre, il fut photographié DEPUIS LA RUE, la photo à fait la une de tous les tabloïds Anglais. Si le photographe était grimpé à un arbre pour faire cette photo, cette même législation aurait condamné le photographe qui aurait été accusé de violation de domicile.
On peux aussi attaquer un photographe pour diffamation.
On peu donc dire qu’elle protège donc la vie privé des gens.
Elle à pour avantage de ne pas compliquer inutilement le travail des photographes, et de ne pas encombrer les tribunaux.

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Les français interdisent tout à tel point que notre métier est devenu un casse tête sans nom, que la peur du procès, omniprésente, nous empêche de travailler, de dormir, et constitue une charge de travail insurmontable.
Par exemple si la photographie d’un batiment (visible de la rue) me demande une aprés-midi de travail au maximum, l’obtention de l’autorisation peut elle me procurer une journée de travail supplémentaire.
Les photographies de Doisneau lui même sont illégales (cela lui à d’ailleurs valu un procès retentissant). On peu en dire autant de l’oeuvre de la plupart de ces grands photographes qui ont raconté l’histoire de notre pays.
Si cette législation n’est pas changé, nous n’auront plus d’histoires, et nos petits, nos arrières petits enfants, se gratteront la tête, en se demandant pourquoi, à partir des années 1990, les photographes Français ont cessé de photographier leur pays...

Il est temps de changer cette législation débile et anti-culturelle.

Depuis la mort de Lady Di, certains Français ont cru flairer un bon filon financier, en faisant au moindre prétexte un procès a des photographes.
Les propriétaires réunis des volcans d’Auvergne, le propriétaire d’une barque (la peinture de sa barque était une oeuvre d’art), divers passants dans la foule, des propriétaires de maisons, ont ainsi attaqué des photographes dans le but évident de se faire de l’argent sans rien faire.
Les tribunaux ont déboutés tous ces gens là. Démontrant par là leur sagesse. Si vous avez de l’argent à gaspiller, je vous invite donc à les imiter...
Tout cela coûte beaucoup d’argent au contribuable et encombre les tribunaux.