mercredi, novembre 21, 2007

Obscurantisme


Lorsque j'étais enfant, la BD était décriée par des gens "bien pensant" qui l'accusaient de tous les mots. La BD était dangereuse pour les enfants, débile et j'en passe. On ne s'en souvient plus aujourd'hui, moi si, je les lisais souvent en cachette.

Ces mêmes débiles s'en prennent aujourd'hui aux jeux, accusés d'engendrer la violence.

Une étude remet les pendules à l'heure !

Quant à la violence, j'ai une autre théorie la dessus :
-elle est le fait de gens en souffrance dans un monde impitoyable, exempt de justice. Jamais à mon sens le peuple n'a été aussi persécuté et méprisé partout dans le monde.
-quant aux fusillades dans les lycées américains et autre, jamais une enquête sérieuse n'en a déterminé l'origine, la presse se focalise sur les victimes et le pouvoir préfère ne pas aborder des sujets qui le dérange. Personnellement je pense que les enfants sont trop sous pression, dans une école déshumanisé sous prétexte de crise économique etc...
-comment voulez vous respecter des gens qui nous pressent comme des citrons et qui se votent des augmentations de salaires ahurissantes ? Comment voulez vous donner des valeurs à vos enfants quant l'exemple donné par les politiques, les sportifs et les affairistes est aussi dénué de morale et de justice ?

Il faudrais plutôt si on s'inquiète pour nos enfants :
-leur interdire les infos ?
-ne pas les mettre au monde ?
-leur apprendre à faire la révolution ?
-les lobotomiser ?
-préférer les chiens et les chats ?
-travailler moins pour s'en occuper plus ?


Les jeux vidéo, l'insécurité supposée ne sont que des boucs émissaires pour cacher la vrai vérité : Le monde est violent parce qu'il est dirigé par des voyous psychopathes avides d'argent et de pouvoir dont nous et nos enfants sommes tous les victimes.

La violence née surtout de ce sentiment d'impuissance qui est le notre.

A ce sujet (le sentiment d'impuissance) les jeux ont à mon avis plutôt des vertus thérapeutiques, car ils nous enseignent le calme, la réflexion, la persévérance.