dimanche, septembre 30, 2007

Le Cyber-Grenelle de l'environnement

stupid.fr ?

Comme je l’écrivais dans un précédant article (Internet et écologie), l’impact écologique de l’internet n’est pas une donnée à négliger.


Surconsommation électrique pour les box ADSL : Un article de GNT informatique, confirmé par l' INC (institut national de la consomation),à retenu mon attention.



Un chiffre : la consommation des Box = Deux mois et demi de production d’un réacteur nucléaire.
Fichtre !



Moi ça me donne des idées :

-Dans trois ans ce chiffre aura doublé du fait de l’accroissement logique du nombre d’abonnés ADSL.

-Les fournisseurs d’accès sont incapables de changer toutes les box. Des mises à jour logicielles pour résoudre un peu le problème ?

-c’est là que je me demande, si l’internet nomade, vu les progrès accomplis en terme de débit ne serais pas une solution écologique ? En fait possesseur d’une Box Free, victime de la fracture numérique, je n’ai pas accès aux services TV. Travaillant au Cap-Ferret aussi bien qu’a Bordeaux j’ai donc souscrit deux abonnements. Au Cap-Ferret non plus pas de télé (dégroupage partiel).

LA NOTE : Free Pessac 360 euros

Orange Cap-Ferret 540 euros
Consomation électrique 60 euros
Téléphone portable 270 euros

TOTAL 1230 euros/an
100 euros/Mois

-Alors là je me dis qu’une solution internet nomade avec un débit de 3 Ghz c’est pas si cher, à condition de pouvoir connecter mon Mac de bureau.... Et que son impact écologique ne serais pas négligeable (mutualisation de l’accès)....

-Je me dis aussi que puisqu’on à raté l’opportunité de fibrer il y a dix ans, pourquoi ne pas nomadiser la France. Six mois de production d’un réacteur c’est pas rien...

-l’impact d’internet en terme d’écologie est néanmoins très positif, J’ai réduit de 40% ma facture automobile ce qui représente d’après mes calculs la coquette somme de 800 euros. Comment en télétravaillant et en télé-achetant bien sur .


REFROIDISSEMENT :

Les salles-serveur, sont des gros consommateurs d’énergie, leur consommation additionnée à celle liée au refroidissement (60% de la consommation électrique) représente des budget colossaux (on parle de 50% du coût d'exploitation de ces centres dans les prochaines années)...
Vu le développement du web 2.0, l’émergence du stockage sur internet, du marché du téléchargement, bientôt du télétravail, les web-logiciels, les nouveaux internautes, la situation ne peu qu’empirer.

Quelques idées :
Pourquoi ne pas intégrer ces centres serveurs au coeur des nouveaux immeubles résidentiels ou de bureaux ? La chaleur dissipée par les systèmes de refroidissement liquides permettrais de chauffer les appartements et de procurer de l’eau chaude.
Au niveau européen, en favorisant l’implantation de ces centres serveurs dans les régions du Nord de l’Europe, l’énergie nécessaire au refroidissement serait ainsi réduite.
Favoriser la recherche dans ce domaine parait aussi nécessaire.

Enfin une autre piste intéressante qui consiste à absorber une partie de la chaleur grâce à une toiture... végétale (50% d’économies)