vendredi, février 16, 2007

Internet et écologie



Il serait temps puisque nous parlons beaucoup d’écologie d’évoquer en quoi “les autoroutes de l’information” polluent beaucoup moins que les autoroutes et les rocades.
Un poste de bureau dans une entreprise coûte 300 euros par mois, génère par le biais des traditionnelles heures de pointe d’énormes dépenses d’infrastructures (80% du trafic routier découle des trajets domicile-travail), donc beaucoup de pollution.
J’ai observé, à la période des fêtes que le nombre de clients dans les magasins avait beaucoup diminué. Ceux-ci achetant davantage sur le net ou utilisant ses boutiques pour comparer les prix, choisir ses achats.
Je ne pense pas que, comme lors de l’émergence des super-marchés qui c’est traduit par un accroissement du chômage, les cyber-boutiques affaiblissent notre économie. Les emplois se déplacent, mais dans un sens positif, les livreurs, info-graphistes, magasiniers, remplacent les caissières.... Les cyber-boutiques n’ayant pas de problèmes de vols contribuent à diminuer les prix et à lutter contre l’insécurité...
De nombreuses personnes travaillant dans le secteur tertiaire ne pourrait ils pas travailler à domicile ? Cela constituerais pour eux une augmentation de leur pouvoir d’achat (frais de déplacement), (exode vers les campagnes, qui permettrais de diminuer le coût des logements), une diminution de leur temps de travail (temps de déplacements).
Une telle action de plus en diminuant les coût d’infrastructures, les problèmes de santé liés à la pollution, contribuerais certainement beaucoup au paiement de la dette de l’état, à la baisse des impôts et donc à une dynamique économique retrouvée...
La France si elle a la sagesse de reprendre de l’avance dans ce domaine pourrait en tirer un très grand avantage...
Fibrons donc...

Télétravail