lundi, avril 05, 2010

Le travail au noir et la Photographie

J'ai mis longtemps à aborder ce sujet tant il est délicat à décrire dans le contexte si particulier de l'Art et encore plus celui de la Photographie.






Les artistes amateurs : 


peintres, sculpteurs et autres ont longtemps bénéficié et bénéficient encore d'une "tolérance" de la part des impôts, qui les autorisent à vendre, sans payer ni charges ni impôts des oeuvres à condition de ne pas dépasser une somme qui se situe dans une limite de 2500 euros par an approximativement.

Vu les difficultés de se lancer dans une carrière Artistique et le fait que bien souvent les plasticiens se situent sur un marché essentiellement à vocation décorative, de nombreux artistes professionnels utilisent cette tolérance pour travailler "au noir", feignant de ne jamais dépasser la limite autorisée et cela dans un consentement explicite des autorités de l'état.

Tous les Artistes ont débutés ainsi, moi aussi, on ne peut pas se faire de l'expérience autrement.

La cause principale de cet état de fait est l'absence de statuts adaptés, je vous ramène donc à lire ce que j'ai écris au sujet de cette problématique de statuts dans les différents articles et propositions que j'ai formulé à ce sujet.

Dans ce conteste particulier il serait bon :
-d'interdire aux amateurs la vente de leurs oeuvres ou de créer une sorte de vignette charges sociales pour qu'ils puissent le faire dans un contexte légal.
-de créer enfin un statut adapté aux Artistes Professionnels de manière à ce qu'ils puissent enfin travailler dans un contexte légal eux aussi (voir ma proposition : "un statut pour la liberté")
-d'exercer des contrôles de manière a ce que le travail au noir cesse de détruire nos professions et nos emplois (j'y reviendrais plus loin)





Le travail au noir dans la photographie

Il convient dans ce domaine de considérer plusieurs pratiques que je vais décrire ci dessous





Le travail au noir dans la presse et les collectivités locales et territoriales :

Pour réaliser de substantielles économies de personnel, les journaux et magazines ont inventé ce qu'ils appellent le "métier" de "correspondants".
En gros cela consiste à recruter du personnel en jouant sur l'ego, l'ego constituant ainsi le salaire principal de ces "correspondants", des retraités pour la plupart ou des travailleurs en manque de reconnaissance sociale et da "notoriété", ils sont payés 15 euros par jour de travail en moyenne, sous forme "d'indemnités", le tout déguisé en pseudo bénévolat avec la complicité complaisante des autorités administrative.

Les collectivités par le biais des marchés public sont aussi à désigner comme les principaux responsables de ses pratiques. Lorsqu'une collectivité pour se simplifier le travail, délivre un appel d'offre pour sa communication, elle délivre le marché à une entreprise qui assure la rédaction des articles, la réalisation des photos, l'impression des plaquettes, journaux, magasines, pour le compte de ces collectivités. pour gagner les marchés, ils emploient ensuite des Photographes et des journalistes dans des conditions similaires à celles décrites plus haut( voir "correspondants").
Je préconise ici que les administrations et collectivité effectuent des contrôles pour vérifier les conditions dans lesquelles sont employés ces Photographes et journalistes qui ont je voudrais le rappeler tous les droits et prérogatives relatifs a leurs professions.

Je voudrais aussi souligner que cela contribue à une baisse considérable de la qualité du travail, il fut une époque ou une telle médiocrité, surtout dans le domaine de la photographie n'aurrait jamais été tolérée, et entrainé le bannissement définitif de cette profession à leurs auteurs.

La suppression de ces correspondants contribuerais à doubler le nombre d'emplois de Photographes presse et magazines.
Une politique volontariste de la part des collectivité est susceptible de créer au moins 10 000 emplois... (j'y reviendrais dans un prochain article)





Le travail au noir dans les reportages de mariages, communions batêmes et portraits :

la c'est un peu plus compliqué, car ces pratiques sont à décliner en plusieurs points, que je vais vous décrire par degré de gravité





1° Le Photographe Pro en devenir :
Ce gars est issue d'école de photographie, il travaille au noir pour se faire de l'expérience, pour vivre et se faire connaître.
Il travaille directement pour des clients qu'ils recrute essentiellement par relations ou pour la pire catégorie que je décrirais donc en fin de liste les photographes-laborantins-négociants; qui d'une manière globale les exploitent de la manière la plus honteuse qui soit.
On les retrouve quelques fois aussi victimes du statut de "correspondant", appatés qu'ils sont par des promesses d'embauches rarement tenues.
Un statut leurs permettrais de travailler dans des conditions de parfaite légalité. Je ne suis pas pour condamner ces Photographes, j'en ai fait partie, ils n'ont pas le choix ce sont les principales victimes du système, tous les photographes professionnels en sont passé par la.





2° la mariée qui veut faire des économies : 
Une des pires espèces d'hypocrite et de malhonnêteté, pour laquelle il convient d'exercer une action répressive la plus énergique possible. Elle méprise les photographes et ne manque d'ailleurs pas de le faire savoir sur tous les Forums internet spécialisés dans le mariage. Elle y passe d'ailleurs des annonces très explicites destinées à recruter de la main d'oeuvre à bas coûts style ; "recherche étudiant en photographie". Son but gagner de l'argent sur le seul poste ou elle estime faire des économies sur son mariage, la photographie bien sur.
La seule action possible est la répression, fermeture et sanction des sites qui tolèrent de telles pratiques sur leurs forum, contrôle dans tous les mariages pour vérifier l'existence d'un contrat légal entre le photographe et les mariés... Le dégâts sont énormes, il convient d'agir de la manière la plus déterminée.





3° l'appareil numérique qui marche tout seul : 
Un des pires crétin que le numérique ait produit, ce gars, persuadé par les pubs mensongères qui vantent des soit disant appareils miracles qui "font des photos tous seuls" amateur définitivement désastreux au mieux médiocre, il a un boulot, ou pas peu importe, il a acheté un boitier réflex bas de gamme à 600 euros et s'improvise "photographe" en recrutant cette fameuse mariée qui cherche des "étudiants en photographie", ou en passant lui même des annonces, il rate 80ù des reportages et des photos, mais vu le contexte il ne risque pas grand chose, vu que le prescripteur, ne porteras pas plainte et ne se ventera pas de son reportage raté..
Il casse les prix dans des proportions inouies proposant souvent des "reportages complet à 150 euros, là ou un vrai pro est obligé de facturer dix fois cette somme. Il à l'effet le plus destructeur sur le marché.
Répression est encore le seul remède.





3° le pire de tous : le labo-négociant-photographe mafieux
Celui la est de la graine de gangster, ces pratiques anti-concurentièles sont dép lorables, ils détruit ces concurrents honnêtes, truande le fisc à grande échelle, les caisse de prestations sociales, de retraites et autres allocations familiales. Certains peuvent aller jusqu'à posséder plusieurs magasins, et employer jusqu'à cinquante (voire plus ) photographes au noir dans une même journée.
Pour éviter que ses "employés ne lui fassent un jour concurrence il emploie trois fois voire dix fois plus de travailleurs au noirs qu'il n'en a besoin les faisant travailler peu après leur avoir arraché la promesse d'une disponibilité totale.

Cela lui permet de les humilier à loisir mais aussi de se procurer un réserve de main d'oeuvre pour ces quatre samedis par an ou il y a énormément de mariages il peut ainsi certains samedis en réaliser entre cinquante et cent simultanément.
Comment il truande ensuite le fisc, très simplement en fait, il lui suffit de déclarer ensuite les tirages vendus 10 à 15 euros aux mariés à 1 euro en les faisant passer pour des tirages de laboratoires, en cas de contrôle, cela est invisible.

Une remarque les mariés qui ont fait ainsi appel à ces pros malhonnêtes se retrouvent souvent avec des reportages de piètre qualité qui correspondent rarement aux promesses qui leur furent faites. Souvent ces personnes en échange d'une promesse de réduction à condition de ne pas recevoir de facture et de payer en liquide, n'ont aucuns recours eux non plus...

La répression la encore est la seule manière de lutter, il conviens donc d'exercer des contrôle répétés et systématiques dans toutes les activités ou sont susceptibles d'opérer ces nauséabonds personnages et une fois repérés des contrôles fiscaux énergiques.

On trouve ces truands dans une autre de leurs spécialité lucrative, la photo touristique, vous savez ces photographes qui écument plages et stations de skis ou autres activités touristiques.





Conclusion :


Je pense avoir fait le tour de ces pratiques qui contribuent non seulement à détruire énormément d'emplois mais aussi à tirer la qualité de la photographie vers le bas.

Les principales victimes sont ces photographes honnêtes et passionnés qui eux essaient de réaliser de belles images avec tout l'amour qu'ils vous portent.





Une précision sur les Laboratoires Négociants Photographes :
la majorité sont d'honnêtes commerçant et artisans, il ne s'agit pas ici de les désigner ni de les stigmatiser.
Ils sont également directement victimes des pratiques décrites







Pour éviter ce genre de pratiques je recommande donc au gens de faire établir contrats et factures et de refuser de payer en espèces, vous aurez ainsi un recours légal en cas de litige et l'assurance d'un travail de qualité.


Exigez aussi de savoir contractuellement qui va réaliser votre reportage, ce qui vous évitera de tomber sur un "employé" payé au noir et inexpérimenté.


Demandez à voir un reportage entier, cela vous permettra de juger de la qualité globale du travail qui vous est proposé, il est facile de compiler plusieurs photos réussies puisées ici et là, ce n'est pas significatif de la qualité globale du travail.