vendredi, mars 20, 2009

Les vrais enjeux des nouvelles technologies de la communication

























Les problèmes de ce monde de la super communication sont multiples.


L'accroissement de la demande de contenus combinés à la baisse du pouvoir d'achat, font que nos raisonnements sont faussés.


Le terme de gratuité est employé à tors et à travers contribue à la confusion qui en découle.

Rien n'est gratuit en réalité, on paye des fournisseurs d'accès, on regarde des pubs, on achète dans des web-boutiques, on reçoit des courriers publicitaires...

Par exemple Google qui me permet de diffuser "gratuitement" mes blogs, se rémunère sur la publicité qu'il diffuse sur ceux-ci.


Pendant que l'on débat stupidement à l'assemblée sur le piratage, orange, neuf, proposent via leur plateforme internet des contenus illimités de musique à un coût raisonnable, bientôt (d'ici deux ans) la video sera proposé également en téléchargement illimité.


Tout ça pour vous dire une chose simple : on ne débat pas des vrais problèmes, parce que la lenteur de la politique, combinée à la rapidité d'évolution des nouvelles technologies, fait que l'on se pose des problèmes qui n'existent déjà plus et on ignore ceux qui vont commencer à se poser dés demain matin.





Hors les problèmes qu'il convient de résoudre son ceux-ci :



Les problèmes des acteurs de la culture et des fournisseurs de contenus, "on va en faire une sous catégorie de travailleurs pauvres, pendant que les grosse industries, les producteurs vont s'enrichir de manière indécente ?"


Le problème de l'ignorance du marché en devenir :

"on va continuer à coîre que la photographie pro est morte alors que nous sommes devant un marché exponentiel ?"

"on va continuer à essayer de vendre trois DVD par an à une famille qui ne demande pas mieux que de consommer 200 films par mois, et une cinquantaine d'album de musique ?"

"on va laisser les états unis, l'inde, la chine et d'autres nous piquer ce juteux marché ?"



Les problèmes de non communication :

Comme l'avait souligné le festival du photojournalisme, "va t'on continuer à laisser le marché dicter les contenus rédactionnels, et se retrouver devant des situations humanitaires non résolues du fait de leur non communication ?",

on ne parle pas de paludisme, de sdf, de misères, dans les journaux people, les photographes ne peuvent plus produire ces reportages parce que les journaux les achètent bien en dessous de leurs coût de production.




Les problèmes liés à la technologie :

-les virus et autres cheval de troie qui outre les coût sécuritaires, nuisent gravement à la productivité générale.

-Les problèmes liés à la délocalisation des services d'assistance, qui détruisent la confiance des hypothétiques futurs consommateurs pas encore équipés en internet et ordinateurs.

-Les problème liés à la cyber-criminalité ne sont pas traité avec assez de pugnacité, cela aussi réduit la confiance.

-Les problèmes de santé qui pourraient découler des nouvelles technologies, "on va subir une crise de l'amiante à la puissance 1000 ?"



Les opportunités à saisir, en terme d'énergie, de santé, d'environnement, d'accroissement du pouvoir d'achat, de créations d'emplois sont pourtant immenses.

Pendant que nos politiques débattent de faux problèmes, elles risquent de nous passer sous le nez.

Si vous voulez en savoir plus lisez ou relisez le photographe cybernomade, tous ces problèmes sont interdépendants et interconnectés un raisonnement transversal est donc nécessaire pour créer une logique de construction économique harmonieuse.





La peur est la première réaction devant la nouveauté et l'inconnu il serait temps qu'en ce domaine nos politiques soit mieux informés cela leur éviterais le spectacle pitoyable qu'ils nous donnent, quelque soient leurs opinions politiques.


Ce débat dépassé et leur manque de compréhension de la réalité économique qui se dessine sont totalement incongrus.


Le monde à toujours été éclairé par des visionnaires, mais bien souvent obscurcis par des imbéciles.


Peut être devrait on obliger nos politiques à lire ce blog ?


Le patron de Free, Xavier Niel semble partager mon avis sur la question (clic)