vendredi, mars 28, 2008

Affaire Olivier Martinez : la fin des news people ?

Dans l'affaire qui l'oppose à Olivier Martinez, FUZZ à été condamné à 1000 euros de dommages et intérets + le remboursement des frais de justice (1500 euros).

Je m'élève en faux contre ceux qui crient à l'atteinte à la liberté d'expression ou à la liberté de la presse, la liberté d'expression ce n'est pas la liberté de diffamation, ni l'irrespect de la vie privée.

La liberté de la presse, c'est aussi une déontologie qui consiste à vérifier ces informations et à respecter la liberté des autres. En confiant le travail de journalistes à des machines sans âme et sans conscience (web 2.0, Flux RSS...), pour des raisons mercantiles, nous avons franchis une étape dangereuse. Les machines ne pensent pas, il serait temps d'y réfléchir sérieusement.

Voilà donc un jugement qui remet les pendules à l'heure, la vie des gens est un espace... privé.

Moi personnellement, cela me rassure, bien que, tout cela est bien ambigüe, un journal people peut toujours publier son fiel, le différentiel entre les dommages obtenus et les bénéfices réalisés, lui permettant d'encaisser un substantiel bénéfice. A l'inverse un petit site est condamné à une peine qui est de l'ordre de (1000, 10000, 100000 fois ?) le bénéfice réalisé par une news qui à laissé indifférents l'ensemble de ces lecteurs. La est le fond du problème, la justice c'est juste une question de moyens, pas une question de droit : "suivant que vous serez puissants ou misérables"...

De plus quant une loi en contredis une autre on frise le ridicule, il serait temps dans ce pays de revoir tout le code civil pour le rendre enfin lisible. Messieurs les politiques cessez d'empiler les lois, travaillez plutôt à les rendre compréhensibles par tous ("nul n'est censé ignorer la loi") et cohérentes entre elles.
La démocratie Française c'est la valeur de son drapeau qui proclame l'égalité, hors il n'y a pas dans les fait d'égalité des citoyens en matière de justice.

Quant à Olivier Martinez, il aurait pu choisir de demander la suppression du lien litigieux, comme le recommande la loi de confiance dans l'économie numérique.

J'aurais préféré qu'il s'attaque à la source de l'info (le magazine people) et qu'il tente d'obtenir par exemple des dommages représentant six mois de vente du magazine, nous en aurions finit avec cette presse lamentable qui à pourris notre métier de photographe de presse, en nous incitant à nous transformer en vautours et en corbeaux.