vendredi, novembre 23, 2007

Poor Lonesome Cowboy


L'internet a un nouveau sherif:

L'internet civilisé suivant la mission Olivienne c'est (sur un CD musique à 10 euros) moins de soixante dix cents pour l'auteur, 3,3 euros pour l'état et le distributeur, 5 euros pour la maison de disque, un euros pour la société de gestion de droits.
Il est à noter que sur ces soixante dix centimes, une fois payé ses impots et charges, il ne resteras
pas grand chose à ce pauvre auteur (à peu prés 10 centimes), ou dans le cas d'un groupe de quatre musiciens 2,5 centimes par personne.

Il est très inquiétant et très significatif que se soit un directeur de la grande distribution qui gère le problème du droit des artistes (oliviennes est directeur de la Fnac). C'est ce que l'on appelle être juge et partie.

Quant à notre chère liberté, il va falloir lui dire un définitif adieu.
Désormais vous êtes sur écoute permanente, tout ce que vous direz sera utilisé contre vous par un tribunal.



Ici Londre, les Français parlent aux Français : "Au secours !..."


La resistance s'organise :
PPF Canal Historique

Les solutions proposées ne nous protègent pas, car c'est avant tout l'état, les producteurs et les distributeurs qui par l'abus de leur position dominante, nous volent en toute impunité et ce qui est plus inquiétant pour vous, contrôlent toujours plus tout ce que vous pensez.

De plus des offres de licence globale existent déjà en France:
Neuf Music
Free Home Video

Ne croyez pas pour autant que je soit totalement opposé à cette loi qui propose tout de même une riposte adapté au pillage de nos oeuvres sans commune mesure avec l'attitude hallucinante des Etats-Unis qui ruine à vie des internautes en leurs infligeant des amendes disproportionnées. Mais cette loi est incomplète car elle ne se pose pas la question de la liberté d'expression et de création, de la rémunération juste des artistes qui ne sont pas tous des "Johnny", des milliardaires, loin de là. Hors la qualité et la pertinence du discours culturel ce n'est pas du buissness, cela n'a rien a voir avec le succès ou la reconnaissance. La vie d'un Vincent Van Gogh nous éclaire bien à ce sujet.

Et que va t'il se passer dans le monde de la photo ou les plus grands pirates sont pour des raisons budgétaires les collectivités publique (journaux institutionnels des mairies, conseils régionaux, etc...), les associations, les journaux qui ne respectent ni l'obligation de signature, ni le droit de représentation, ou comme beaucoup de quotidiens régionaux ou nationaux emploi des cohortes de correspondants retraités payés 25 euros pour un reportage + photos, sans paiement de charges sociales d'aucune sorte, alors qu'un photographe est obligé de facturer 200 euros pour pouvoir payer ces charges sociales publicitaires et matérielles ?