lundi, février 05, 2007

Un format à contre-courant ?


A propos du format (4/3) d’Olympus.
Si il est une problématique que nous pose Olympus, c’est le format de ses images. Les photographes que nous sommes élevés à la culture du 24X36, ont du mal à avaler la pilule. Il est incontestable, qu’a cette époque d’écran 16/9°, de magazines au format rectangulaires, le concept a de quoi provoquer chez nous, un flot de question, en apparence sans réponses.
Aussi, c’est avec mon courage habituel, que je vais tenter d’y répondre.
Pour les tirages photo papier, un petit réglage de machine ou des marges calculées façon polaroïd et le tour est joué.
Pour les parutions ordinaires (petits formats) dans les journaux et magazines, pas de problème.
Là ou l’angoisse nous saisit, c’est lorsque nous pensons aux couvertures de magazines et aux pleines et doubles pages de ceux-ci. A d’hypothétiques recadrages devenus coutumiers, sacrilège photographique impardonnable.
Pas si sur, un bandeau en haut de ces magazines, pour insérer le titre, des présentations genre “polaroïd” (pour les pleines pages intèrieures), qui laisseraient l’espace à l’insertion de commentaires et le tour est joué.
Quant aux doubles pages, ici pas de problème nous sommes au format 4/3.
Seul les fonds d’écrans d’ordinateurs nécessiteraient donc le sacrilège recadrage...
Il suffisait donc d’y réfléchir.