Comment les lobbies ont contribué à faire ignorer les problèmes de la photographie en France ?
Car point d’hypocrisie à ce sujet les lobbies existent bel et bien dans ce pays, ils sont d’ailleurs une excellente chose, puisqu’ils sont avec les syndicats, un juste contrepoids démocratique.
Si vous allez dans d’autres pays, citons l’exemple des Etats Unis, dont on se gausse de la politique culturelle, la photographie est divisé en trois secteurs :
-Les photographes (personnes qui réalisent des photographies)
-Les laboratoires (ceux qui développent les films et tirent les photos)
-Les négociants (ceux qui vendent du matériel ou servent d’intermédiaires avec les laboratoires)
Ils ont des appellations et donc des syndicats différents. Les photographes y sont donc défendus par des photographes.
En France tous le monde s’appelant photographe, la loi du plus fort est donc la règle.
En la matière, les photographes, dont les chiffres d’affaires sont sans rapports avec les négociants ou les laboratoires, ne pèsent pas très fort dans le débat. Etant en concurrence sur certains secteurs de prise de vues en concurrence avec des “négociants-laboratoires-photographes”, représentant un danger vu que leurs micro-entreprises généraient moins de charges (donc plus de compétitivité), ils ont été victimes d’actions favorisant l’ignorance de leurs problèmes ou tous au moins en faveur de la législation actuelle.
De plus j’aimerais que l’on m’explique comment on peut arriver à maîtriser trois professions aussi complexes en préservant, l’intérêt du consommateur (la qualité du travail). Celui ci en se détournant de notre profession donne une réponse cinglante à cet épineux problème...
